Don't let the fuckers get u down

4 mois et demi sans venir par ici, à l'exception de quelques détours sans m'y attarder vraiment ...
La panne d'inspiration n'y est pour rien, les idées fusent, les théories sans lendemain et l'envie de se livrer abandonnée au coin d'une cigarette.
Celle du jour est une question : Mais ... Pourquoi ???
Pourquoi cette vie ? Pourquoi ce quotidien ? Pourquoi cette absence ? Pourquoi cet emploi du temps surchargé ?
Le temps de rien, l'accumulation de choses à faire dont la moitié resteront latentes sur un coin de bureau parce que d'autres sont venues noyées mon esprit embrumé !!! Pas une seconde pour respirer, et pourtant quand je me retourne ... Rien ! Rien de plus, rien de moins, le néant.
Je ne me sens pas plus riche ni matériellement ni intérieurement, j'ai juste occupé le temps qui passe, rempli à en avoir la nausée les vides de mes journées qui passent à toute vitesse ... Et je sature !!!
Fatiguée de ne pas vouloir penser, on ne peut empêcher son esprit de divaguer, lors d'une marche de quelques minutes, un court trajet en voiture, la longue attente d'un rendez-vous, une pause sur une terrasse ... Même au milieu d'un groupe animé par l'envie de se distraire, mon cerveau prend la direction de mes pensées, et je ne suis plus là, je pars loin. A force de ne pas vouloir l'écouter, il se révolte et prend les commandes aux moments les moins opportuns, ce qui laisse apparaître une attitude distante et désintéressée. Pardonnez-moi, mais je n'y suis pour rien, c'est ma tête, elle ne me laisse pas tranquille !
Arriverais-je en 2016 à prendre mon temps, à me poser, à laisser les choses arriver, à enlever cette putain d'armure, à démolir cette muraille qui me gâchent la vie et m'empêchent de profiter de l'instant T et des gens qui me tendent une main, une oreille, un sourire ?
Écrire c'est se livrer, pourquoi je peux dévoiler tant de choses sur un clavier pour laisser mes plus intimes pensées à la portée de n'importe qui et rester si loin et si impassible en société ?
Pourquoi les faiblesses sont pour moi le plus grand des dangers ? Personne n'est irréductibles, mais quand j'observe des personnes qui en toute tranquillité imposent leurs choix sans plier, sans douter, je reste subjuguer par cette capacité à savoir ce qu'ils veulent et à en tirer pleine satisfaction.
J'ai l'air si décidée que ça ? Qui vit dans le doute permanent ? Qui a laissé la peur guider mes pas depuis si longtemps ? Quel sentiment de merde cette trouille au bide ! 
Je suis tombée, à mainte reprise, pourtant la vie n'est pas finit ; il reste tellement d'histoires à écrire, je le sais, mais il faut pour ça sortir de sa tanière ... Un animal blessé est agressif et tentera de vous mordre alors que vous tentez de lui apporter des soins bénéfiques pour lui. Heureusement pour moi que certains ne se laissent pas décourager et continuent de faire partie de ma vie et me permettent de vivre d'agréables moments.
Malheureusement d'autres ne voient que les grognements ou les blessures difficiles à soigner, alors continuent leur route, vite très vite, loin très loin, découragés d'avance, ou certains y vont même de leur propre agressivité agacés de mon attitude vindicative.
Je vais trouver la force de m'extirper de cette carapace qui m'étouffe, je veux moi aussi ma part de vie et pas seulement que des fêtes à s'en étourdir jusqu'au petit matin, et pas seulement des voyages loin du quotidien, et pas seulement des projets matériels pour assurer ses arrières. Je veux du bon, du beau, du surprenant, du douillet, de l'émouvant, des bras, des bouches, de doux parfums, de belles images, des sons entraînants, du béton sous mes baskets, de l'herbe sous mes sandales, JE VEUX VIVRE BORDEL !!! 
Quand mes doux amours me regardent je veux qu'ils voient sur mon visage la douceur d'une maman sereine et courageuse et des yeux plissés par des sourires ... Et plus ces craintes, ce tracas qui m'inquiètent et qui dessinent un regard froid, et inquiet. Je veux les guider sur les routes de l'envie pas celles de l'angoisse !
Bref 4 mois et demi, beaucoup de jolis moments, d'autres plus difficiles, des fêtes de fin d'années sans saveur, une nouvelle année qui commence par une fin, et l'absence ...
Toujours l'absence ...

Et pas de temps ... Où est donc ma licorne qui doit m'emmener sur la planète "Lâcher-prise" ???


(je crois que je suis en manque de shopping ...)


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