Du berger à la bergère


La semaine passée j'ai été assez désappointée par la qualité du SAV d'une entreprise sommes toutes assez connue ...

Le 01/07/15 : je reçois un mail de ce service m'informant d'un remboursement (donc d'une annulation) alors que j'attends ma commande (Pour précision, il s'agit de timbres personnalisés sur lesquels j'avais inscrit mon dogme préféré "Et puis merde, on n'a qu'une vie").
Je leur fais part de mon inquiétude, et au bout de 3 relances je reçois une réponse, si on peut l'appeler ainsi : 
"Bonjour, Vous avez pris contact avec le Service Client afin d'obtenir des précisions quant au refus de votre visuel. Le refus de votre visuel a été motivé par les raisons suivantes : 
Conformément aux conditions générales de vente du site, votre visuel ne doit pas être de nature à heurter la sensibilité de certaines personnes. Ce refus vous a été transmis par mail le 01/07/2015
Nous vous remercions pour votre compréhension et vous invitons à renouveler votre commande en tenant compte des modifications à apporter à votre visuel."

Heu ... Comment te dire ? Attends, bouge pas, je vais t'expliquer :


"Cher Service client,

J’aurais réellement apprécié d’avoir une personne réelle et existante à nommer qui aurait eu la correction de signer le mail que j’ai reçu en réponse à ma demande.

Je n’ai en aucun été informée de votre refus d’imprimer les timbres que j’ai commandé, voici le message qui à l’époque m’a alerté :


"Bonjour Mme Laura Nino Bineau,
Conformément à votre demande du du mercredi 1 juillet 2015, nous avons procédé au remboursement de votre commande n° 51985420 du du vendredi 26 juin 2015."


D’où ma grande surprise, déception même, à la réception de votre réponse.

Ces timbres étaient destinés à l’envoi d’invitations pour une fête d’ordre familiale et amicale, destinée à un cercle privé. Ce qui me dépite ardemment, c’est de voir à quel point cette société décline intellectuellement quant à la régression de liberté d’expression.

Bref, je suis d’autant plus désabusée, que votre entreprise était, il fut un temps, un service d’utilité publique et que la privatisation qui vous pend au nez va de pair avec un dictât de la pensée étriquée qui anime les échanges d’aujourd’hui …

Lorsqu’un « merde » est censuré c’est le signe inquiétant d’un horizon bien triste qui se dessine.

 Je n’attends bien entendu aucune réponse de votre part, n’étant pas vous-même, j’imagine, le décisionnaire de cette mascarade. Je vous serais gré de bien transmettre le fond de ma pensée aux têtes pensantes qui ont savamment pondu vos « conditions générales de vente » ainsi qu’à ceux qui les mettent en place sans jamais faire preuve d’un quelconque libre-arbitre ou bon sens.


Laura NINO"

Je crois que je suis en forme !




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