L'Elite de Brooklyn

Destiné à tous les nostalgiques de New Jack City, ou encore les affamés de Training Day !
Une cité, Beqa', 3 flics au bord de la crise de nerfs et nous aussi au fur et à mesure que l'histoire avance. L'intrigue ne réside pas tant dans le dénouement de chacun de ces destins croisés que dans les voies empruntées par les 3 agents en perte d'identité et d'avenir.
L'un n'a plus de solution pour sortir une famille trop nombreuse d'une maison qui pourrie et rend malade sa femme enceinte, le second a perdu sa vie en infiltrant une bande dealer au sein de la cité et ne peut pas compter sur sa hierarchie, et le dernier aux états de services peu honorable à quelques jours de la retraite à passer sa vie à éviter les balles. Chacun d'entre eux nous emmène sur la route de leurs angoisses et de leur âme en perdition ...
Les dix premières minutes plantent un décor sans équivoque ni compromis, violent, réaliste voir lourd.
Ainsi, l'accent mis sur la subjectivité et la compromission de l'administration policière à New York nous met en confiance avec le point de vue du scénariste.
A l'exception du portrait caricaturale des habitants du secteur 65 (noirs, hystériques, dealers, et maccrocs) pour donner du répondant à cette police ultra nerveuse, le film réussit à vous tenir en haleine jusqu'à la dernière seconde.
J'aurais juste aimé "des" fins un peu moins morales : la main de Dieu vient punir les pêcheurs ... Mais bon, c'est une question d'habitude !


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