Vivre avec une chieuse

Les légendes ont la vie dure ...

Soit disant les femmes sont chiantes. Alors mettons une ou deux petites choses au clair.

Oui, je veux être indépendant mais que l'on soit à mes petits soins, avoir toute la place mais qu'on m'entoure d'affection, faire uniquement ce que je veux mais avoir des conseils et des directives de temps à autre, me sentir libre, mais pas seule.

Oui, je veux décider du programme télé, manger du pain et du fromage uniquement, attendre que l'évier déborde avant de me décider à faire la vaisselle, squatter une pièce entière uniquement de mes papiers, photos et vêtements !

Parfaitement, je veux dormir avec mon chat, mettre la musique à fond quand je prend ma douche, dormir au milieu du lit en étoile, ne prévenir personne quand je m'en vais et quand je reviens, et ne pas expliquer ce que j'ai fait pendant ce temps ...

Oui je veux être égoïste et recevoir tout l'amour du monde !

Mais voilà, ce n'est même pas drôle, parce que la vie à deux, ce n'est pas ça. Mais alors pas ça du tout.

Genre compromis, promesse, écoute ... Pfffffffffffff ! Mais on ne m'avait pas prévenu moi ?!

Alors, voilà, les contes de fée n'existent pas, les princesses sont des emmerdeuses, et les princes des machos narcissiques. Mais chacun ne peut se passer de l'autre, et pour ma part, j'ai essayé de vivre seule, revendiquant haut et fort mes droits à la liberté ... et j'ai traversé une des périodes les plus tristes de ma vie.

Alors je le dis, même si ce n'est pas facile, même si je ne le pense chaque jour qui passe, à deux, c'est mieux. A une seule et unique condition : laissez-moi être une emmerdeuse bon sang !

"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux."

Alfred de Musset, "On ne badine pas avec l'amour"