Coco Chanel et Igor Stravinsky


Pfffouuuuuuuuuu, j'ai vraiment aimé ce film. De toute façon, j'aime Coco Chanel, et son histoire. Soit, il faut aimé les films un peu longuets où les choses se vivent, pas d'action, ou si peu !
Avec Anna Mouglalis, le réalisateur montre un personnage différent de la version Tautou (Coco avant Chanel). Elle apparait plus espiègle, manipulatrice, voir calculatrice, et interessée surtout par le pouvoir et l'argent, plus froide aussi.
Ici, Coco jette son dévolu sur un homme reconnu pour son mordernisme (Stravinsky, le compositeur) mais en pleine descente aux enfers après la révolution de 17. Elle va l'instrumentaliser pour obtenir tout ce qu'elle veut de lui. On ne sait pas vraiment si elle l'aime, mais elle le désire et l'aura, quitte à lui faire perdre ceux qui l'ont toujours soutenus. Ceci est posé dès le début du film, et vous n'aurez, comme moi, aucun doute sur l'aboutissement de ses calculs savants (de femme d'affaires).
Et Anna Mouglalis est parfaite ...
J'aime ce film pour tous le désir et le malaise qui grandit à chaque regard qui se croise. J'aime ce film pour tous les sentiments qui se bousculent quand vous êtes plongés au coeur des compositions de Stravinsky. J'aime ce film, car je l'ai trouvé " vrai ", et je me suis prise au jeu de vivre l'histoire qui s'est déroulée sous mes yeux.
Pour conclure, voici les deux phrases qui me sont venues lorsque je regardais le film :
... Ou comment des corps ne devraient pas être ni entremêlés ni séparés ;
Les chemins de la pensée se perdent sur la route des corps , dans la brume du désir charnel ...
Poésie de comptoir, bonsoir !

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