Les soldes, et nous

Il y a de cela 1 an et 3 mois, j'ai traversé un passage à vide enfin mon porte-monnaie surtout.

Ainsi, je profitais de cette étape pour prendre conscience que l'achat intempestif de vêtements était futil, et qu'être matérialiste ne nourrissait pas son propre bien-être. Soit.

J'ai tenu bon, quelques mois, en n'achetant que l'essentiel, ne faisant que rarement les magasins, remettant des tenues peu portés pour les grandes occasions.

Mais voilà, chassez le naturel, et il revient au galop : je suis une acheteuse fringues !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

La rechute fut violente, lors de mon voyage à New York l'été dernier, où très fière de mon recul sur moi-même je n'ai pris que des vêtements utiles et peu encombrants (shorts, debardeurs, baskets, tongs). Et là, HORREUR !!! J'étais une plouc parmis les plus jolies filles du monde ! Survivre dans cet univers impitoyable du culte du corps et de l'aspect exterieur pendant 10 jours fut un terrible défi à surmonter. Autant vous dire que dès mon retour en France, j'ai choppé mon carnet de chèque et ai fait une véritable mise à jour de ma garde de robe comme il se devait.

Depuis cet épisode, j'essaye de me garder sous contrôle, mon experience d'acheteuse me servant énormément quand il s'agit de trouver des raisons de ne pas acheter quelque chose dont je n'ai pas besoin.

Mais depuis lundi, je me réjouis de voir arriver cette matinée qui devait être consacrée à la recherche de nouvelles tenues aux prix les plus avantageux ! Et ce moment fut à la hauteur de mes espérances, oh oui, vive la futilité, le superficiel, la relativité de la beauté : m'en fous j'ai dévalisé les boutiques, ah aha ahahah  !!!!!