lectrices pures et chastes, éloignez vous de votre écran

Je vais déballer ici devant vous une partie de ma vie, qui est loin de me remplir de joie, et que d'habitude, les femmes gardent pour elles.
Mais voilà, il faut bien que je partage les situations de ridicules qui remplissent ma vie, et ce, surtout depuis un peu plus d'un an.
J'ai quelques problèmes de santé, qui m'obligent à passer ma vie dans les cabinets médicaux, cliniques et autres laboratoires.
Et bien, je vous le dit ici et maintenant, non, je n'ai pas peur, ma cavité vaginale et mon utérus sont devenus un hall de gare !!! D'Est en Ouest, de gynécos en biologistes, mes parties qui devraient être intimes, n'ont plus de secret pour le corps médical !!! Oui, et je l'affirme !
C'est super sympa comme situation à vivre, je vous jure, les prélèvements accompagnés d'agréables commentaires de biologistes mal luné(e)s, les millards rendez-vous à gérer avec des secrétaires acariatres, la douceur légendaire des gynécologues qui en vous oscultant tiennent à vous rappeler que ce n'est pas une partie de plaisir ("je pense que vous m'avez déplacé le foie, là docteur").
Et le comble, le moment le plus jouissif, c'est quand vous vous collez une honte INTERNATIONALE, en ne comprenant pas tout de suite ce qui se passe. Comme ce matin, la tronche enfarinée, je dois me présentez chez mon chirurgien-gynéco spécialiste, drôle mais qui vous explique pas tout du premier coup, pour une échographie. "Installez-vous", ok je m'allonge sur son fauteil canapé lit (les filles comprendront), les pieds là où ils doivent se jucher, n'est-ce pas, et là le gentil docteur se retourne et d'un sourire non dissimulé : "oui mais là faut enlever des épaisseurs", bah oui, pour une echo, moi je suis restée en Jean's, j'avais pas prévu qu'on allait encore explorer le fin fond de mon intimité à coup d'ondes et de vidéos comprométantes !
Bref, Je me suis déshabillée, rouge écarlate de honte, et à deux doigts d'exploser de rire tellement ce moment de sollitude fut mémorable !
Alors je te dédis ce post, à toi, femme pour qui chaque rendez-vous chez le gynéco est une épreuve de force, et ajouterais ceci : "et t'as encore rien vu, petite" !